DIMANCHE 28 AVRIL
RANDONNEE PEDESTRE
à
LEOBARD / SALVIAC
(Lot)
&
visite du musée de l'automobile et du machinisme agricole
Météo fraîche mais ciel clair pour cette journée rando à la découverte du pays de Léobard et Salviac, dans le département du Lot.
Le matin, jolie balade « le circuit de l’Abbaye », un parcours d’une dizaine de kilomètres cheminant entre vallées et coteaux sur une partie du Chemin de Compostelle.
La présence de l’Abbaye Nouvelle en fait un des principaux attraits.
un peu d'histoire :
Inculpé de Catharisme, Guillaume de Gourdon, probablement pour attrier la clémence des inquisiteurs, avait légué en 1242 à l'abbé d'Obazine une partie de ses terres de la seigneurie de Salviac. Les moines cisterciens venus de Corrèze construisirent l'abbaye nouvelle au-dessus de la vallée du Céou. Malheureusement, celle-ci eut tôt fait de subir les conséquences de la crise économique et spirituelle de l'ordre. Abandonné pendant la guerre de Cent Ans, le monastère tomba peu à peu en ruine. Aujourd'hui, il subsiste l'église érigée au-dessus d'une salle basse voûtée, ancien cellier et vestiges de murs épars situés autour de l'aire du cloître. Créée en 1978, une association de sauvegarde a fait classer l'Abbaye Nouvelle au titre des Monuments Historiques et s'emploie à sa préservation et sa restauration.
L’église Sainte Madeleine de Léobard, des cazelles et des paysages variés ont participé au charme de cette belle balade.
Les participants ont ensuite partagé le traditionnel apéritif offert par l’association et le pique-nique avant de visiter le musée agricole et automobile de Salviac.
Cet endroit, accueille la collection d’un passionné, Benoît Jouclar, qui, dès l’âge de 14 ans, n’a cessé de collecter et préserver le patrimoine mécanique et traditionnel de la région, poussant sa passion jusqu’à bâtir l’une des plus importantes collections du sud-ouest. Benoît a guidé le groupe, avec ferveur, à travers le temps et les traditions. Un groupe impressionné par la diversité et le nombre de pièces de cette collection et qui, a la fin de ce voyage, était plus que jamais persuadé que sans passé, l’homme n’a pas d’avenir.